La Production Poétique en Arabe

 

Thierno Abdourahmane Bah

1916 - 2013


BANATU-AFKARI Bientôt disponible

MAQALIDA-AS-SAADATI

Bientôt disponible

JILADA MADA.FII HIZBI-AL-QAHHA.R

Bientôt disponible

Thierno Abdourahmane a produit un nombre important décrits en arabe, en prose et en vers (caakal et gimi).

Les textes arabes en prose sont de caractère religieux, ce sont principalement les sermons qui’l fait a la mosquée

lorsqu’il assure l’intérim de son grand frère pour la prière de Vendredi. Des textes de morale et de pratique

islamiques, rédigés dans la langue coranique et traduits en pular, mot a mot selon la pratique usuelle au Fouta-

Djallon. Il faut dire que sur ce point Bappa-en a souvent préféré traduire plutôt les phrases que d’user d’un mot-a-

mot: son souci de faire passer convenablement son message est manifeste.

Une seconde catégorie de textes arabes en prose est constituée de ses contributions aux conférences de

l'Académie de droit islamique. Ce sont des études scolastiques sur des questions posées a la communauté de

Mahomet par la vie moderne. On a signale plus haut quelques thèmes développés par notre auteur: les sectes en

islam, le prix du sang, le respect des contrats, les droits de l'homme, etc... , et les mères porteuses, le planning

familial, le sida. Ces textes sont publies par la savante compagnie, après chacune de ses conférences.

La production poétique en arabe est plus ancienne, et plus diversifiée. Elle commence lorsque Bappa-en, âgé de

treize ans, étudiait chez Thierno Oumarou a Dara-Labe. Un certain nombre de pièces en a été rassemblé sous le

titre BANATU-AFKARI, les Fruits de mon esprit, en un volume calligraphie par feu Al-hadj Hanafiyyou Kompayya, un

jeune arabisant récemment rappelé a Dieu. Le manuscrit a été imprime au Koweit, sur recommandation du ministre

des affaires étrangères de ce pays a son émir. Le recueil contient entre autres textes, le remerciement que l’étudiant

Thierno Abdourahmane adressa a son maitre au terme de ses études, et la réponse de Thierno Oumarou Perejo: il

contient également des éloges de dignitaires arabes que notre auteur a eu l’occasion de voir:

Nasser l'Egyptien, l’émir du Koweit, le roi Fahd d’Arabie, etc... Banatu Afkaari est un recueil de pièces de

circonstances. Deux autres ouvrages en vers ont plus d’ampleur et ont été imprimées:

MAQALIDA-AS-SAADATI, les clefs du bonheur, et JILADA MADA.FII HIZBI-AL-QAHHA.R.

Ces deux ouvrages développent des poemes de Thierno Aliou, selon une pratique classique en littérature arabe.

Les deux ouvrages originaux son formes de distiques que l’adaptateur a développé en strophes de cinq vers,

content les deux initiaux, en conservant la rime et, bien entendu, le sens général du premier texte. Le genre est

appelé TAXMISU, ce qui est porte a cinq. MAQALIDA-AS-SAADATI a été imprime en Algérie, sous ce titre, avec

en sous-titre: MIFTAHU-AL-MASARRATI, les clefs d’allegresse, WACIYYATU-AL-WALIDI, calligraphié par Al hadj

Hanafiyyou également, a été imprime a l’imprimerie Patrice Lumumba de Conakry, cet outil fondamental de

l’industrie culturelle que les dirigeants de l’Etat guinéen laissent si malencontreusement se dégrader. Les deux

poèmes (le second cite développe le JILADA de Thierno Aliou) sont construits de façon similaire, en chapitres dont

chacun a pour rime une des lettres de l’alphabet arabe. Le non arabophone peut tout au moins en apprécier la

virtuosité de versification.

 

El Hadj Ibrahima Caba Bah