L'linformation
Histoire du Fouta-Djallon
Des origines au XXe siècle
Thierno Mamadou Bah
Origine du peuple Foula ou Peul
Origine du nom Peul
Les Peuls dans le désert
Première invasion du Fouta-Djallon: Les Poulis
Deuxième Invasion du Fouta-Djallon
La conquête du Fouta-Djallon par les Peuls
Mise en place des clans peuls du Fouta-Djallon
Le premier Congrès de Fougoumba
Portrait des Chefs de la Djihad
Le deuxième congrès du Fouta-Djallon à Timbi-Touni
Le Fouta après le deuxième congrès
La delimitation des diiwe par le Chefs
Mode d'élection et de couronnement de l'Almamy du Fouta
La mort de Karamoko Alfa
L’Islam j'usqu’à la fin du règne d’Almamy Ibrahima Sory
Décès d'Alfa Mamadou Cellou dit Karamoko Alfa mo Labé
Des Almamys et des Chefs des Diiwe
Quelques compagnons illustres de Alfa Mamadou Cellou
La vie économique depuis l'invasion du Fouta par les Poulis
Les groupements religieux
La justice
L'enseignement
L'information
Almamy Samory et le Fouta-Djallon
Le service de l'information fut également organisé. Trois modes de diffusion furent adoptés :
La palabre dans la cour des mosquées ou tout autre place publique où l'informateur peut tenir une séance de
causerie. La tabala qui est un tambour constitué par une caisse ronde dont Pouverture est couverte d'une peau tendue ; par le tambour (tabala) les nouvelles sont propagées par la frappe (percussion):
9 frappes rauques annoncent le décès d'un chef
7 frappes indiquent le décès dun marabout ou d'un notable influent
3 frappes concernent celui d'un notable.
Le courrier rapide transporté de village en village par des coureurs.
Le message verbal est transmis suivant l'importance par un ou deux hommes.
Les coups précipités et rapides annoncent un événement fâcheux ou la convocation d'une réunion urgente.
Les coups espacés et lents annonce un événement heureux ou la réception d'un grand personnage.
Un événement qui se passerait à Timbo était rapidement connu à Labé grâce à cet instrument. A Timbo, on frappe
la tabala, dès que son retentissement est perçu à Doubbhel, ce village le retransmet à son tour à Sankarela puis ce
dernier à Fougoumba et ainsi de suite, à Kébali, à Miriré, à Bantinhel, à Daralabé pour aboutir au bout de quelques
instants à Labé. Ainsi dans l'espace dune demi-heure environ la nouvelle pouvait parvenir au coin le plus reculé du
territoire national et vice-versa.
L'événement était décodé par la rapidité ou la lenteur, le prolongement ou le raccourcissement du temps de frappe.
La correspondance écrite fut l'information la plus sûre. La lettre était écrite en arabe ou en poular. Le papier
provenait du Maroc et était vendu par des commerçants ambulants. Le papier coûtait très cher.
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